Le 30 novembre dernier le ministère de l’environnement et du changement climatique recevait la presse pour annoncer sa participation à la COP 28 qui se déroule à Dubaï (Emirats Arabes Unis) du 30 novembre au 12 décembre prochain.
De gauche à droite : Messieurs Ravi Shankar Sonea, secrétaire permanent – Kavydass Ramano, ministre de l’environnement et du changement climatique – Jogeeswar Seewoobaduth, directeur de l’environnement.
Le ministre sera accompagné d’une délégation composée de son équipe et de membres du secteur privé. Le mot d’ordre qui guidera cette délégation portera sur la demande aux pays dits développés de respecter leurs engagements financiers vis-à-vis des PIED (Petits Etats Insulaires en Développement), notamment victimes de la montée des eaux.
D’après le communiqué transmis à notre rédaction : « Nous notons avec inquiétude que les objectifs actuels pour 2030 et les engagements à long terme pris par les pays développés seraient insuffisants pour atteindre l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris, qui est crucial pour notre survie. Il ne s’agit plus d’un objectif ambitieux mais d’un objectif crucial.
Les promesses faites ne sont pas honorées, les engagements pris sont inadéquats et insuffisants, les actions promises sont retardées, tandis que pendant ce temps, nous, avec d’autres pays en développement, y compris les petits États insulaires en développement (PEID), et l’Afrique, continuons de marcher sur la voie du non-retour. Les chocs géopolitiques s’ajoutent à la situation déjà précaire à laquelle nous sommes confrontés et menacent d’anéantir les progrès significatifs réalisés grâce à la collaboration et aux partenariats au cours des dernières décennies. »
A suivre dans nos colonnes…