Suite aux plaintes des communautés riveraines de la société LGA-OSO Farming, connue aussi sous l’appellation « Les Gambas de l’Ankarana », fondée par l’homme d’affaires Salim Ismail, les représentants de l’entreprise ont rencontré une délégation des riverains dirigée par l’association des pêcheurs FUP BATAN à Ampampamena. Le Journal des Archipelsrevient sur l’accord signé dernièrement entre les protagonistes.
Par notre correspondant Liva Rakotondrasata
Photographies LGA OSO et association FUP BATAN
Fin juin, les deux parties sont parvenues à une entente à plusieurs niveaux et de nouveaux engagements RSE (responsabilité Sociétale de l’Entreprise) Concernant l’environnement sur le littoral, en réponse aux plaintes concernant l’ambiguïté sur les limites entre la zone gérée par la Communauté Locale de Base (CLB) et les terrains de la société OSO-LGA, cette dernière a présenté une carte donnant des éclairages sur sa localisation dans la zone Ambavanankarana, Ampangahia et autres.
Sur la question de la détérioration des mangroves, la société a promis d’entreprendre leur restauration à Port Saint Louis (Antsohimbondrona) et l’entreprise a déclaré qu’elle ne construirait pas d’infrastructures à cet endroit. Tous les travaux seront ainsi réalisés en collaboration avec le CLB local et la FUP BATAN. Par ailleurs OSO-LGA financera à la plantation d’arbres et à l’installation de pépinières durables dans les zones où les dégâts sont les plus marqués.
La société a expliqué que le changement climatique est à l’origine de l’élévation du niveau de la mer, comme on le voit dans d’autres pays, et non la présence des bassins de LGA. Un projet « Root » sera mis alors en place pour restaurer et améliorer durablement l’environnement du littoral sur le site.
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