Le centre d’enfouissement de Mare-Chicose est actuellement touché par un important incendie. Ce jeudi 7 novembre, de nombreux Mauriciens ont constaté que la fumée se répand sur tout le territoire, causant une odeur de brûlé irritante et un dépôt de poussière. Le ciel bleu mauricien s’est paré d’un fin mais visible voile gris.
Photo (DR) : Photo prise d’un avion atterrissant à l’aéroport de Plaisance ce mercredi 6 novembre après-midi.
« Nous informons le public que le 6 novembre 2024, vers 00 h 10, un incendie s’est déclaré au centre d’enfouissement de Mare Chicose. Les services d’incendie et de secours ont immédiatement mobilisé toutes les ressources nécessaires et déployé des camions-citernes. L’opérateur du centre d’enfouissement a également mis à disposition des excavatrices et des camions-citernes pour assister les services d’incendie et de secours », : c’est ce que déclare un communiqué émis par le ministère de l’Environnement, de la Gestion des déchets solides et du Changement climatique ce mercredi 6 novembre après-midi.
En raison de la nature dangereuse de cet événement et de l’éloignement du site, peu d’informations circulent à ce sujet. Même si le centre d’enfouissement se trouve dans l’est de l’ile, la fumée atteint les côtes ouest et sud du pays, ainsi que le centre de l’île, selon différents témoignages recueillis par le Journal des Archipels. Les opérations normales du centre d’enfouissement sont interrompues pour le moment et reprendront dès que la situation sera revenue à la normale, avance le ministère de tutelle.
Rappelons qu’un incendie avait aussi éclaté en novembre 2022. Il semble que ce qui aurait été mis en place pour empêcher qu’un tel événement ne se reproduise n’a pas fonctionné ! Mare-Chicose est le seul centre d’enfouissement du pays et est déjà saturé. Le gouvernement sortant avait récemment annoncé un budget de trois milliards de roupies sur dix ans pour la verticalisation du centre.
Photo (DR) : A l’heure de publier cet article, la fumée atteint les côtes ouest et sud du pays, ainsi que le centre de l’île, selon différents témoignages recueillis par le Journal des Archipels.