Jean-Claude Hakim, journaliste pour FCBK FM et Radio Labaraka, a été arrêté au palais de justice de Moroni. Sans explication et sans informer sa direction, il a été placé en garde à vue. Le Syndicat Na­tional des Journalistes Comoriens condamne fermement cette arres­tation jugée arbitraire et contraire à la liberté de la presse

D’après un article de FranceInfo, Jean-Claude Hakim, journaliste pour les radios FCBK FM et Labaraka, a été arrêté jeudi 22 août au palais de justice de Moroni alors qu’il s’apprêtait à réaliser un reportage. L’interpel­lation, dont les motifs restent inconnus, a plongé ses collègues et sa direction dans l’inquié­tude. Aucune information sur son arrestation n’a été communiquée aux médias pour lesquels il travaille, laissant ses proches et collègues sans nouvelles pendant plu­sieurs heures.
Les tentatives de contact avec Hakim ont toutes échoué, jusqu’à ce que l’information de sa garde à vue filtre tard dans l’après-midi. Cette situa­tion a rapidement suscité une vague d’indignation, notamment de la part du Syndicat National des Journalistes Comoriens (SNJC), qui a dénoncé cette arrestation jugée ar­bitraire et contraire aux principes fondamentaux de la liberté de la presse.
Dans un communiqué in­cisif, le SNJC a fermement condamné les méthodes employées, rappelant que “selon l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’ex­pression”, un droit essen­tiel pour les journalistes. Le syndicat a également invoqué les Principes de Johannesburg, qui protè­gent les journalistes contre toute forme de dé­tention arbitraire.
Le mystère entourant cette arrestation persiste, et la communauté jour­nalistique espère que la comparution de Jean-Claude Hakim devant le tribunal éclaircira les rai­sons de cette détention. En attendant, le SNJC demande sa libération immédiate et appelle à une mobilisation pour dé­fendre la liberté de la presse aux Comores.

Source FMM