“Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire.” Cette citation, attribuée au philosophe français Voltaire, résume notre conception de la liberté d’expression. Ici, à propos de la problématique requins à La Réunion, le Journal des Archipels interroge les deux parties opposées sur le sujet : Jean-François Nativel, alias Shark Killer et Didier Dérand, leur défenseur.
Le sujet est compliqué, pour ne pas dire tabou à La Réunion. Il est compliqué à traiter pour la rédaction du Journal des Archipels, tiraillée entre ses nombreux amis surfeurs et autres victimes directes et indirectes des grands prédateurs et entre ses non moins autres amis défenseurs du noble animal.
Aussi, laissant de côté le débat passionnel, nous avons fait le choix de ne pas prendre parti (même si nous restons convaincus que la disparition de ces grands prédateurs ne pourra qu’amplifier le dérèglement de la Nature, déjà bien entamé comme on le sait).
Nous avons pris comme trame de notre discussion les avis développés par deux experts : Thomas Vignaud et Éric Cua. Ces deux biologistes marins, pour faire court, attribuent les attaques de requins sur l’homme à quelques rares requins déviants. Des animaux plus curieux que les autres, plus agressifs aussi, qui goûtent un peu tout ce qui bouge, dont l’homme !
Identifier et éliminer ces rares mangeurs d’hommes serait un début de solution, (bien que le risque zéro n’existe pas dans le vaste océan).
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