Malgré de grandes annonces indiquant la lutte contre la maltraitance ou l’errance animale, force est de constater que les pouvoirs publics* ne jouent pas le jeu.
C’est le cri de désespoir envoyé à notre rédaction par les associations APABA et REVEZ.
Un cri en ces termes : « Les objectifs principaux de nos projets concernent la stérilisation et l’identification de chiens et de chats et la sensibilisation desjeunes publics. Si l’association APEBA devait percevoir 325 000€, l’association REVEZ a, quant à elle, présenter des projets s’élevant à 45 650€.
Ces structures n’ont évidemment pas les moyens d’avancer des sommes aussi élevées et il était question de percevoir l’argent au fur et à mesure queles dépenses étaient justifiées.
Des subventions en attente de paiement
Or, les fonds qui auraient dû être versés ont été restitués à Paris en décembre 2023, sans que REVEZ n’ait été prévenu. Ils devaient être de nouveau disponibles en février mais depuis, malgré de nombreuses relances, aucun versement n’a été effectué et les dettes s’accumulent. Avec près de 100 000 chiens dans les rues de La Réunion et un nombre de chats difficile à estimer, l’ensemble des bénévoles de la protection animale tire aujourd’hui la sonnette d’alarme.
*les subventions émanent du ministère de l’agriculture via la DAAF Réunion.
Les actions des associations permettent de sauver entre 8 000 et 10 000 animaux par an, sans subvention, alors que les fourrières euthanasient plus de 10 000 animaux chaque année pour un coût estimé à 5 millions d’euros, payés par les contribuables.
Si vous souhaitez nous faire un don ou marrainer un des protégés, voici le lien Hello asso, qui permet de financer leurs vaccins, leurs traitements, leur hospitalisation : https://www.helloasso.com/associations/apeba/formulaires/1
Vous pouvez également devenir TEAMER APEBA en versant un euro par
mois. Cela aidera à nourrir les protégés. C’est un poste
important. On vous en remercie par avance
𝐋𝐈𝐄 𝐓𝐄𝐀𝐌𝐈𝐍𝐆 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐜𝐭𝐮𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐝𝐨𝐧 𝐝’𝟏€
: https://www.teaming.net/apeba-iledelareunion
Photo Tatiana Rodriguez