L’insécurité galopante qui règne dans le jeune département français amène à des situations ubuesques. Des bandes rivales de jeunes organisent des combats de rues qui parfois débordent devant et à l’intérieur des lycées.
Photo FMM
Face aux agressions de plus en plus sanglantes, mortelles parfois, certains lycéens s’organisent pour l’autodéfense et entrent dans la spirale infernale de la violence.
Une nouvelle étape vient d’être franchie face à l’incapacité des pouvoirs publics à ramener l’ordre et la raison chez les jeunes de Mayotte. Sur ordre du procureur de la République, depuis le 7 novembre dernier les gendarmes fouillent désormais les cartables à l’entrée du lycée de Pamandzi, en Petite Terre, théâtre fréquent de violences urbaines.
D’après nos confrères de France Mayotte Matin, lors de précédents contrôles, les gendarmes ont pu mettre la main sur “des objets dangereux qui n’ont rien à faire dans le sac d’un lycéen”, souligne le commandant de gendarmerie Bertrand Bidet. Des tournevis, des barres de fer, des couteaux ou encore des bombes lacrymogènes ont pu être découverts…
Triste spectacle de cette île naguère un petit paradis, qui croule sous l’effet d’une surpopulation (dont une bonne moitié en situation irrégulière) qui a donné naissance à des générations de délinquants sans parents, sans repères et qui génèrent aujourd’hui une spirale de violence qui semble impossible à endiguer.