Faisant un parallèle entre la situation en France métropolitaine et le jeune département de Mayotte (en proie à des bandes de délinquants incontrôlées), le député de Mayotte réagit.
Pour lui : « Le gouvernement doit cesser de tergiverser et inscrire à l’ordre du jour du Parlement la suppression des protections excessives accordées aux criminels étrangers qu’il a empêchées il y a quelques mois ».
Le 1er décembre dernier, la gauche et les groupes de la majorité présidentielle, main dans la main, s’étaient alliés pour empêcher la suppression des protections excessives accordées aux criminels étrangers que le groupe Les Républicains avait inscrit, sous la houlette d’Olivier Marleix, à l’ordre du jour des débats parlementaires (voir proposition de loi 354).
Il s’agissait, notamment, de permettre l’expulsion des étrangers arrivés en France avant l’âge de 13 ans et qui représentent une menace grave à l’ordre public. J’étais le rapporteur de la proposition de loi et porte-parole LR sur ce texte.
Cette situation correspond en tout point à celle du terroriste qui a massacré le professeur Dominique Bernard et blessé 3 de ses collègues. Aussi, le crime barbare d’Arras aurait dû être évité, si les calculs politiciens ne l’avaient emporté sur la nécessité impérieuse d’assurer la sécurité de la population. C’est une forfaiture que d’avoir bloqué la proposition de loi des LR.
Expulser environ 4 000 étrangers par an
En modifiant notre législation, nous pourrions expulser environ 4 000 étrangers par an qui représentent une menace pour nos compatriotes et pour la République (voir mon rapport n°510 sur la PPL n°354). Cela concerne la métropole mais également les territoires d’outre-mer, en particulier Mayotte qui est sous le joug de bandes de jeunes barbares souvent inexpulsables pour les mêmes raisons qu’à Arras et qui terrorisent la population et se livrent à des actes ignobles.
Le gouvernement doit cesser de tergiverser en supprimant les protections excessives à l’expulsion des criminels étrangers, comme le propose Les Républicains que dirige Eric Ciotti et tel qu’Emmanuel Macron s’y était engagé à plusieurs reprises.
C’est pourquoi la modification de notre législation doit être réinscrite immédiatement à l’ordre du jour du Parlement.