PHOTO Blue Safari, Seychelles
Des DCP ayant dérivé jusqu’aux côtes seychelloises enlevées par les populations locales. Les DCP causent la capture de beaucoup de juvéniles et de prises accidentelles comme les tortues ou les requins, et aussi énormément de pollution dans l’océan Indien.
Du 8 au 12 mai derniers, s’est tenue à Maurice la 27e session de la Commission des Thons de l’océan Indien (CTOI). A l’agenda figurait l’épineuse résolution votée en février dernier concernant l’interdiction des DCP (dispositifs de concentration de poissons) dérivants 72 jours par an dans l’océan Indien. Que la résolution soit retenue ou non après cette session, la bataille entre plusieurs camps met en lumière deux choses : la situation catastrophique de la pêche industrielle dans l’océan Indien ; deuxièmement, elle révèle les intérêts des divers acteurs privés et publics de cette industrie. L’Union européenne, promotrice supposée de la pêche durable, est pointée du doigt par beaucoup : ONG et pays riverains de l’OI. Pourquoi ?
Par Alexandre Karghoo.
« L’albacore (Ndlr : thon jaune ou yellowfin tuna en anglais) a été continuellement surexploité dans l’océan Indien depuis 2015 et une réduction de 30 % des captures (par rapport aux niveaux de 2020) est nécessaire pour assurer la reconstitution des stocks d’ici 2030. Autre victime : le stock de thon obèse de la région est également surexploité et une réduction de 15 % des captures (par rapport aux niveaux de 2021) est également nécessaire. Alors que le listao (Ndlr : bonite à ventre rayé) n’est pas encore surexploité, la limite de capture mise en place pour ce stock a été totalement ignorée par les membres de la CTOI pendant quatre années consécutives. En 2018, la limite de capture de 470.029 tonnes a été dépassée de 30 %. Plus récemment, en 2021, plus de 650 000 tonnes de bonites ont été capturées, dépassant la limite de capture fixée à 513 572 tonnes. Voir la CTOI adopter la même approche pour le listao qui a déjà conduit au déclin dramatique de l’albacore et du thon obèse est extrêmement décevant ». Voilà le début de la déclaration de l’organisation Blue Marine Foundation le 2 mai dernier. Cette organisation basée à Londres dresse ainsi un bilan de la situation de la surpêche du thon dans l’océan Indien et donne l’ordre de grandeur des actions nécessaires. Pas de débat, les stocks de thons de l’océan Indien sont surexploités, et cela, depuis plusieurs années. Pire, la situation ne s’améliore pas.
239.000 tonnes de thon pêchées par l’EU en 2021.
La responsabilité est partagée, car comme le rappelle la Sustainable Tuna Association (qui représente le secteur du thon à Maurice) dans un communiqué émis en 2022 : « Les thons tropicaux sont des espèces hautement migratoires qui se déplacent dans tout l’océan Indien, transitant dans différentes zones économiques exclusives (ZEE) et en haute mer. Aucun pays ne peut donc prétendre avoir son propre stock de thon indépendamment des autres. » Cela n’empêche pas que le doigt soit pointé sur certains dont la responsabilité serait plus grande, notamment l’Union européenne. Les ZEE des Seychelles et Maurice couvrent une immense partie de l’océan Indien et les flottes industrielles de pêche au thon de ces deux pays se composent principalement de navires européens.
« La flotte européenne est très hétérogène. Par exemple, en 2021, il y avait environ 300 navires dont la grande majorité sont des navires de moins de douze mètres en provenance de Mayotte et de La Réunion. La plupart des captures de thon tropical sont réalisées par la flotte de senneurs qui en 2021 était composée de 27 bateaux qui ont capturé 154.702 tonnes des trois principales espèces (albacore, listao, thon obèse) », nous a répondu une source officielle de l’UE. Pourtant, selon les différentes statistiques que le journal des Archipels s’est procurées, le chiffre serait d’environ 239.000 tonnes de thon pêchées par l’UE.
Les navires industriels de pêche européens sont des senneurs. La pêche à la senne est une technique qui consiste à capturer les poissons à la surface en pleine eau en les encerclant à l’aide d’un filet appelé senne. Et pour ce faire, les navires européens utilisent les DCP (dispositifs de concentration de poissons) qui sont des systèmes flottants (des radeaux) sous lesquels vont se regrouper les poissons comme le thon mais aussi d’autres espèces attirées par cette biomasse : requins, cétacés et tortues par exemple. Cela facilite la pêche car les navires n’ont plus besoin de traquer les bancs de poissons. Les DCP attirent le poisson et le navire n’a qu’à pêcher le poisson accumulé autour. D’ailleurs, les DCP sont aujourd’hui équipés de capteurs qui indiquent leur positionnement et offrent aussi une indication de la biomasse qui l’entoure.
« Les navires de l’UE dépendent des DCP ».
Selon les chiffres compilés par l’association Bloom, « les entreprises thonières de l’UE ont réalisé 96% de leurs captures sous DCP en 2018 dans l’océan Indien (où elles sont le principal acteur de la pêche) mais 97% des albacores capturés sous DCP par les entreprises européennes dans l’océan Indien entre 2015 et 2019 étaient des juvéniles ; 77% de tous les juvéniles de thon obèse (une autre espèce surpêchée) capturés dans l’océan Indien proviennent de la pêche à la senne. » Et l’association, très active depuis quelques mois pour dénoncer les exactions de l’Union européenne, ajoute : « En d’autres termes, les navires de l’UE dépendent des DCP dans leur modèle d’exploitation néfaste pour l’environnement. Ils s’opposent donc à toute mesure de régulation de ces assistants technologiques redoutables. »
Bloom, fondée par la journaliste française Claire Nouvian en 2005, soulève aussi une autre question : est-ce le rôle des Etats et institutions publiques de s’aligner sur les intérêts de leurs industries, surtout quand cela se fait aux dépens de la durabilité des ressources ? L’organisation basée en France, avance : « à partir du moment où, en 2015, les pays riverains réclament un partage plus équitable des richesses et la mise en place de mesures de protection environnementale, l’Union européenne double subitement la taille de ses délégations (aux sessions de la CTOI) qui passent de 22 personnes avant 2015 à 40 personnes en moyenne après 2015, de façon à bloquer toute forme de progrès écologique et d’émancipation économique des pays du Sud. La délégation européenne atteint même un pic de 70 négociateurs en 2021. » Ces délégations se composent, non seulement de représentants de l’UE, mais aussi d’opérateurs que Bloom appelle des lobbies.
L’UE s’oppose à la fermeture de la pêche à la senne durant 72 jours.
Le sujet du moment est la résolution 23/02 votée par les pays riverains de l’OI. L’UE et ses pays alliés s’y sont ouvertement opposés dès le début et ont appelé les autres pays à rejeter cette résolution comme le permet la CTOI. La Sustainable Tuna Association avance que cette interdiction frappe de manière disproportionnée Maurice et les Seychelles vu que leurs flottes industrielles (en réalité composées de navires européens) pêchent surtout avec les DCP. Ce camp avance aussi que cela s’inscrit dans une guerre commerciale et l’interdiction des DCP aurait pour but de porter un coup aux industries des Seychelles et de Maurice, au profit des autres transformateurs de thons de l’OI. La STA avance que cette interdiction de 72 jours, causera une pénurie de thons pour les transformateurs mauriciens et seychellois. Sur cette position s’alignent aussi l’Union européenne (l’organisation publique et ses industries), les Seychelles (l’État), l’État mauricien et les industriels (dont la STA et Princes Tuna (lire l’encadré) que nous avons tous les deux interrogés). L’État mauricien a fait la proposition de l’arrêt de toute pêche industrielle pendant un mois par tous les membres de la CTOI en demandant au comité scientifique de statuer sur la pertinence d’un arrêt de l’utilisation des DCP dans l’OI pour combattre la surpêche.
Cela ressemble à la proposition de l’UE que le journal des Archipels a obtenue : « L’UE s’est opposée à la résolution 23/02 adoptée en février à Mombasa, notamment parce qu’elle impose une fermeture de la pêche sous DCP pendant 72 jours sans avis scientifique sur son impact potentiel et les modalités de sa mise en œuvre, et sans justifier scientifiquement l’approche différenciée pour la DCP dérivants et DCP ancrés. Par principe, l’UE n’est pas contre une fermeture si elle est scientifiquement motivée. Suite à son objection, l’UE présente une proposition réglementaire qui résoudra les problèmes de mise en œuvre liés à la résolution adoptée en février et permettra un meilleur contrôle de la pêche sous DCP au sein de la CTOI. Dans cette proposition, l’UE inclut une demande au comité scientifique de décider d’une éventuelle fermeture. »
« Gagner du temps et créer du doute ».
Une source, spécialiste des pêcheries, titulaire d’un doctorat et travaillant pour une ONG américaine de protection et gestion durable des stocks de poisson, a rédigé des rapports sur les DCP. Elle explique, en voulant préserver l’anonymat : « Le problème est que, généralement, les organismes scientifiques des ORGP (Ndlr : Organisations régionales de gestion des pêches, comme la CTOI dans l’OI) n’ont pas fait assez pour prouver scientifiquement que la gestion des DCP produira l’effet souhaité, et des pays comme l’UE peuvent alors utiliser cela comme excuse pour ne pas soutenir ces mesures. Cela ne signifie pas que limiter ou interdire les DCP ne fonctionnera pas, c’est souvent dû à un manque d’informations. Il y a beaucoup de problèmes avec les DCP : les prises accessoires, les engins perdus, etc. C’est pourquoi de nombreuses ONG militent pour les limites ou interdictions de l’utilisation des DCP. La situation au sein de l’OI et de la CTOI est vraiment désordonnée et constitue un assez mauvais exemple de la façon dont les ORGP devraient fonctionner. »
Frédéric Le Manach, directeur scientifique chez Bloom abonde dans le même sens : « C’est leur argument, mais il est totalement fallacieux. La science montre clairement que les DCP sont le nœud du problème, cela devrait suffire à acter une interdiction, comme cela a été fait dans l’océan Atlantique ou le Pacifique. L’UE demande à la science de démontrer les impacts d’une telle interdiction et d’en déterminer le lieu, la période, etc. C’est impossible, et ils le savent très bien. Cet argument, toujours le même, ne sert qu’à gagner du temps et à créer du doute. »
Pourquoi ne pas se passer de DCP ?
Ne serait-il pas possible de pêcher sans DCP ? Princes Tuna explique que l’entreprise transforme principalement le listao pour ses marchés principaux, le Royaume-Uni et l’UE, et qu’il n’y a pratiquement aucune pêche « en banc libre » (c’est-à-dire sans DCP) dans l’océan Indien pour cette espèce. « La senne coulissante en banc libre dans l’OI concerne principalement l’albacore mature. Les bonites (listao) évitent de nager avec des albacores matures car ce sont des prédateurs naturels. La pêche à la senne sans DCP pour le listao dans les océans Atlantique et Pacifique est beaucoup plus courante, avec une longue tradition et des compétences développées par les pêcheurs. L’utilisation beaucoup plus élevée de la senne coulissante exempte de DCP dans l’Atlantique est liée au grand nombre de grands fleuves qui entrent dans l’Atlantique, contrairement à l’océan Indien qui, en comparaison, compte très peu de grands fleuves. Ce sont quelques exemples de l’approche problématique « copier-coller » de l’interdiction actuelle des DCP alors que Princes Tuna pourrait soutenir une interdiction élaborée sur la base des données du Comité scientifique de la CTOI pour les nuances spécifiques de l’océan Indien », avance David McDiarmid, Corporate Relations Director chez Princes Tuna, s’alignant ainsi sur la position de l’UE et ses alliées.
Autrement dit, les flottes de pêche mauriciennes et seychelloises sont essentiellement composées de senneurs européens utilisant la même méthode de pêche, celle-ci étant sur-dépendante des DCP qui ont des effets dévastateurs sur les stocks de poissons. Pourquoi les navires européens sont-ils aussi présents dans l’océan Indien ? Comme l’explique Frédéric Le Manach, « il y a une “règle d’origine” pour bénéficier de taux douaniers de 0% à l’export en Europe : si le thon provient de navires UE, il n’y a aucune taxe payée ». Ensuite, les navires de pêches européens sont fortement subventionnés. Le montant des subventions pour la période 2021-2027 est de 6,1 milliards d’euros. A titre de comparaison, le PIB mauricien était d’environ 10 milliards d’euros en 2021 selon la banque mondiale. Autant dire que les navires européens ont un avantage concurrentiel presque insurmontable pour d’autres navires qui souhaiteraient pêcher le thon dans les mêmes eaux.
« Désactivation de l’AIS par les flottes de l’UE ».
Si l’on résout le problème des DCP, il restera néanmoins plusieurs grosses difficultés s’agissant du combat contre la surpêche dont « la pêche INN » (Pêche illégale, non déclarée et non réglementée). Louis Bossy, directeur d’Ocean Basket aux Seychelles, transformateur de prises accidentelles, en avait fait état lors d’une table ronde sur l’économie bleue pendant le Forum économique organisé par Cap Business en octobre dernier : il avait rapporté que nombre de navires de pêche ou autres, ont des comportements plus que suspects dans l’océan Indien, que ce soit dans les eaux internationales ou les ZEE. Cette année, un article publié dans la revue de droit International & Comparative Law Quarterly, de Cambridge University Press, ayant pour titre « The illegality of fishing vessels going dark and methods of deterrence » (littéralement : « L’illégalité des navires de pêche et les méthodes de dissuasion » apporte de l’eau à son moulin.
Le système AIS transmet les informations relatives à la route d’un navire équipé vers tous les bateaux équipés de récepteurs. Les informations sont, entre autres, le nom de bateau, son numéro d’identification, sa position, son cap… Le rapport avance : « entre janvier 2017 et avril 2019, les senneurs battant pavillon français n’ont pas transmis de données AIS pendant 68,2 % de la période d’étude et les navires battant pavillon espagnol pendant 80,6 % du temps. » Pour la période du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020, les données sont « aussi préoccupantes que l’étude initiale, montrant une non-conformité AIS considérable de la part de toutes les flottes étudiées, y compris un navire espagnol qui avait une coupure de la transmission AIS continue de neuf mois ». Les données récoltées du 1er janvier 2021 au 31 août 2022 « ont confirmé la tendance actuelle à la désactivation de l’AIS par les flottes de l’UE. » Les informations AIS permettent aux autorités de déceler les comportements suspects, de les prévenir et de les sanctionner.
Prises accidentelles non rapportées.
Dans ce magazine, le capitaine Sam Gontier, directeur du Centre régional de coordination des opérations, indique clairement que vu l’étendue de l’océan Indien, il est difficile pour ses pays riverains d’exercer le contrôle sur les navires transitant ou opérant dans la région. Ses équipes et lui ont fait part au journal des Archipels que les navires de pêches de différents pays abusent de leurs licences de pêche et de manque de ressources pour les patrouilles pour participer à des activités illégales, dont la pêche INN.
Le Seychellois Louis Bossy a noté de son côté depuis 2018 des anomalies sur les prises accidentelles rapportées aux Seychelles. Le thon pêché par les flottes avec des licences mauriciennes et seychelloises est ramené aux Seychelles avant d’être transformé aux Seychelles ou envoyé à Maurice pour être transformé. Son entreprise Ocean Basket qui transforme les prises accidentelles de la pêche a souligné que de gros senneurs rapportent des prises accidentelles disproportionnellement petites, voire aucune ! Selon lui, tout porte à croire qu’il y a énormément de rejets de poissons, un scandale alors que ces prises accidentelles et leurs produits dérivés pourraient nourrir des milliers de personnes.
Alain Malherbe, expert maritime mauricien aujourd’hui à la retraite professionnelle, fait quasi quotidiennement état de l’incapacité des gardes côtes mauriciens de contrôler les navires dans la ZEE de Maurice sur les réseaux sociaux. Les informations transmises par les AIS sont souvent incorrectes et les navires naviguant à quelques kilomètres de l’île éteignent leurs systèmes AIS sans être inquiétés par les autorités.
En octobre 2022, l’organisation Financial Transparency Coalition, dressait une liste des 10 entreprises de pêches impliquées dans la pêche INN en Afrique. Albacora, entreprise espagnole, est à la dixième place de ce classement, après huit entreprises chinoises et une colombienne. FTC dénonce aussi qu’Albacora, qui opère dans l’OI entre autres, bénéficie de subventions européennes.
Cette situation ne se cantonne pas qu’à Maurice et aux Seychelles. Les eaux européennes sont aussi surexploitées. Kieran Kelly que le journal des Archipels a interviewé est directeur d’une organisation qui combat la pollution plastique en Indonésie, Ocean Integrity. Irlandais, il vient d’une famille de pêcheurs. Selon lui, aucun doute n’existe. L’Union européenne est une force destructrice. Il dénonce l’hypocrisie de l’UE qui se présente comme promotrice de la pêche durable et protectrice de la biodiversité mais dont les flottes de pêches pillent les océans du monde. Les eaux irlandaises sont aussi surpêchées par des flottes européennes depuis que l’Irlande a rejoint l’UE, avance-t-il. Il parle d’un carnage, dans les eaux irlandaises comme ailleurs. « J’ai été témoin de ces pratiques. J’ai vu les requins et des milliers de poissons et de dauphins être rejetés en mer après avoir été pris dans les filets et rejetés, morts. Mais personne n’ose en parler. Il faut interdire ces pêcheries industrielles. Les navires étrangers ne devraient pas avoir l’autorisation de pêcher dans les ZEE d’un autre pays. J’ai été témoin de ces pratiques et c’est pour cela que je suis devenu écologiste. »
PHOTO Alexandre Karghoo
« Aucune donnée scientifique n’a été présentée pour démontrer que cette mesure serait efficace. C’était une mesure votée en dépit du bon sens, sans réelle réflexion et occasionnera des problèmes importants pour l’industrie de transformation du thon à Maurice. Le fait qu’elle ait été parrainée par des pays qui ont refusé d’adhérer aux résolutions existantes sur la réduction des Yellowfin (Ndlr: thons jaunes) est un facteur aggravant et devrait faire honte aux ONG liées à la pêche à la canne, dont l’empreinte se retrouve partout sur cette proposition », a déclaré Cougen Purseramen, président de STA (Sustainable Tuna Association), après le vote de la résolution 23/02 en février dernier.
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La moyenne de délégués aux sessions de la CTOI depuis 2016. « 12,7 pour les Seychelles (dont 4 lobbyistes européens) et 9,1 pour Maurice (dont 1,9 lobbyiste européen) », selon l’association Bloom. « À partir du moment où, en 2015, les pays riverains réclament un partage plus équitable des richesses et la mise en place de mesures de protection environnementale, l’Union européenne double subitement la taille de ses délégations (aux sessions de la CTOI) qui passent de 22 personnes avant 2015, à 40 personnes en moyenne après 2015… ».
Enquête primée par l’organisation GRID-Arendal pour le journalisme d’investigation.
Lire sur : https://www.lejournaldesarchipels.com/2023/03/01/journalisme-dinvestigation-alexandre-karghoo-du-journal-des-archipels-laureat-de-lorganisation-grid-arendal/