Ce 12 mai, en pleine journée, une bande de barbares cagoulés et armés de machettes a attaqué l’antenne de Dzoumogné du Centre hospitalier de Mayotte, saccageant les locaux et blessant des Mahorais qui protestent contre le blocage de l’expulsion des clandestins par les autorités comoriennes.
Dans la nuit du 11 à 12 mai, une bande de jeunes d’origine étrangères a attaqué la puissance publique à Dembeni en s’en prenant au maire, à la police municipale et à une équipe de la communauté d’agglomération.
Les agressions contre les élus et les biens publics à Mayotte ne cessent de s’amplifier depuis 3 ans, à Passamainty, à Mamoudzou, à Kaweni, à Majicavo, à Ouangani, à Koungou, Dzoumogné, Dembeni. Chaque jour, la menace élargie son périmètre, au fur et à mesure, telle une tâche d’huile, la pression se répand sur l’ensemble du territoire du 101ème département.
Pire, désormais, c’est un fait nouveau, les étrangers en situation irrégulière affirment par l’intimidation et la violence qu’ils sont chez eux à Mayotte et que le territoire du 101ème département français appartient aux Comores, reprenant les récentes déclarations faites à Paris par les autorités comoriennes dans la presse nationale française, sous le regard complice du Quai d’Orsay.
Les maires sont mis sous la menace et reçoivent, comme le 1er magistrat de Dembeni, des messages explicites tels que “Guerre civile, nous sommes prêts”, “Mayotte c’est Comores”. Les citoyens mobilisés pour le retour aux Comores des clandestins comoriens sont agressés.
Compte-tenu de la détérioration de la situation, conséquence de la pusillanimité de notre diplomatie, des stratégies de mise en échec de l’opération Wuambushu par les « droitsdelhommistes » à géométrie variable et de la volonté des autorités comoriennes de s’immiscer dans une action de politique intérieure française, j’en appelle à un ressaisissement de l’Etat pour assurer la paix civile à Mayotte.
Les jours, peut-être même les heures, sont désormais comptées, comme en attestent les affrontements de ce jour à Dzoumogné.
Communiqué transmis à notre rédaction par le député Mansour Kamardine.