C’est une avancée exceptionnelle, un événement unique au monde : grâce à la combinaison des travaux du professeur Hervé Glotin de l’Université de Toulon pour l’acoustique, des images de René Heuzey, l’océanographe François Sarano annonce que nous pouvons communiquer avec les cachalots mauriciens.
Le 26 avril dernier, au Yacht Club de Grand Baie, les trois spécialistes et leurs équipes ont fait cette belle annonce. Le Journal des Archipels était là.
Il aura fallu 10 années de collecte de données, mais surtout de passion et d’amour pour ces « personnes non humaines » comme François Sarano aime appeler les cachalots, pour collecter et analyser une data exceptionnelle qui permet aujourd’hui de comprendre qui parle à qui et à quel sujet.
En bref, un langage de clics et de miaulements que les chercheurs ont pu décrypter ici à Maurice et nulle part ailleurs.
En effet, les pods (c’est le nom donné aux clans de cachalots) mauriciens sont particulièrement calmes avec les plongeurs, ce qui permet des interactions qui sont difficiles ailleurs dans le monde.
Les cachalots au large de Port Louis auraient-ils eux aussi la même sympathie avec les étrangers que le peuple mauricien ? La question reste ouverte…
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En photo de gauche à droite : René Heuzey, réalisateur de films sous-marins, président de l’Indian Ocean Marine Life Fondation.
François Sarano, docteur en océanographie, ancien conseiller scientifique du Commandant Cousteau, président d’honneur de l’Indian Ocean Marine Life Fondation, présentant le livre qui va bientôt paraitre aux éditions Actes Suds et qui résume cette odyssée mauricienne.
Hervé Glotin, professeur au CNRS (Centre National de Recherche Scientifique français, basé au Centre de Recherche Scientifique à Toulon), membre d’honneur de l’Indian Ocean Marine Life Fondation.