Le mandat de Macky Sall à la tête de l’UA a pris fin le 15 février dernier. Il avait alors succédé au président congolais Félix Tchisekedi, celui-là même qui était en visite aux Comores la semaine dernière.
Ainsi, à l’issue du sommet des Chefs d’État des 16 et 17 février 2023, le président comorien Azali Assoumani a pris la présidence de l’UA pour un mandat d’un an (à droite sur la photo NDLR).
Il n’a d’ailleurs pas caché sa joie, soulignant le caractère historique qu’a constitué le choix de mettre à la tête de l’organisation africaine le président d’un petit pays de moins d’un million d’habitants, au moment où le continent fait face à de nombreux défis.
Mais la tâche d’Azali Assoumani ne sera pas des plus faciles. Selon l’ONG International Crisis Group, il aura besoin du soutien d’autres hauts dirigeants africains pour assumer son mandat, compte tenu du poids diplomatique limité de son pays. Mais quels défis ?
Remettre sur les rails le marché commun africain qui tarde à se concrétiser, faire face aux crises économiques et alimentaires suite à la Covid-19 et la guerre en Ukraine, ou encore crises sécuritaires aux quatre coins du continent…
En attendant, outre ces défis, le président comorien veut mettre l’accent sur l’urgence climatique, en tant que représentant d’un pays insulaire qui en subit les effets. Et il espère également finaliser le projet initié par son prédécesseur, le Sénégalais Macky Sall : voir enfin l’Union africaine admise à la table du G20 lors de son prochain sommet en Inde.