Dans notre région, 33% des ressources halieutiques seraient exploitées à un niveau écologiquement non durable. Le coût écologique et économique de la pêche illégale est estimé à un milliard de dollars par an en valeur ajoutée !
Ces chiffres, donnés par la FAO* datent de 2017 et doivent être très certainement revus à la hausse, d’où l’urgence d’intervenir.
Dans cette perspective, la Commission de l’océan Indien (COI) a doté les inspecteurs des pays participant au Plan régional de surveillance des pêches (PRSP) de matériels et d’équipements pour renforcer la lutte contre la pêche illégaledans la région, lors d’une cérémonie qui s’est tenue ce lundi, 12 décembre dernier à Quatre Bornes, à Maurice. « Le matériel et les équipements remis aujourd’hui contribueront à faciliter leur exercice de rapportage, à améliorer leursécurité et à promouvoir la transparence dans l’accomplissement de leur mission », a précisé Vêlayoudom Marimoutou, secrétaire général de la COI, dans son allocution de bienvenue (à droite sur la photo, aux côtés de Sudheer Maudhoo, ministre
mauricien de l’Économie bleue, des Ressources marines, de la Pêche et du Transport maritime et de Milko Van Gool, chef de coopération de la délégation de l’Union européenne auprès de la République de Maurice et de la République des Seychelles…)
Sept pays sont concernés : les Comores, le Kenya, Madagascar, Maurice, Mozambique, les Seychelles et la Tanzanie. Chacun des représentants de ces pays, invités pour l’occasion, ont reçu un lot de matériels et d’équipements destinés à leurs inspecteurs des pêches : matériel de sécurité, tels que les combinaisons de flottaison et les GPS portatifs ; des équipements d’enregistrement, tels que les caméras embarquées et les caméras étanches ; ainsi que du matériel informatique comme des ordinateurs portables, des tablettes… pour un montant total d’environ 50000 euros.
Une démarche qui vise à consolider les acquis du PRSP, un mécanisme de coopération régionale financé par l’Union européenne à travers le programme ECOFISH développé par la COI.