Vivo Energy Mauritius, détentrice de la franchise Shell, poursuit son programme de dotation de potagers aquaponiques à des ONG. Après Mahébourg Espoir en mai dernier, c’est au tour de Chrysalide de pouvoir exploiter une mini culture vivrière au bénéfice de ses pensionnaires, des femmes en réhabilitation de la toxicomanie et de l’alcoolisme. Le projet a été inauguré le 22 juillet dernier.
Photo : Matthias de Larminat (en médaillon), Managing Director de Vivo Energy Mauritius, lors de l’évènement qui s’est déroulé dans les locaux de Chrysalide le 22 juillet dernier.
Basée à Bambous, Chrysalide travaille depuis 2003 à la réinsertion de femmes souffrant de dépendance à la drogue et à l’alcool et de maladies sous-jacentes telles que le VIH-Sida et l’hépatite-C. Les programmes psycho-sociaux destinés aux résidentes, dont certaines sont admises en condition de monoparentalité, comprennent aussi la prise en charge collective et individuelle des besoins personnels quotidiens, dont l’alimentation. C’est sur ce dernier critère que Chrysalide a été sélectionnée parmi d’autres ONG pour bénéficier d’un système de culture vivrière pouvant assurer à celles-ci une certaine autonomie alimentaire.
« La pandémie Covid-19, suivie de la crise russo-ukrainienne, a illustré une nouvelle fois la pertinence d’agir au profit de la sécurité alimentaire. Au même titre qu’il y a un mouvement de fond vers une décentralisation de la production d’électricité sur chaque toit de maison, nous soutenons la mise en place d’aquaculture dans chaque jardin pour une autonomie alimentaire renforcée. Chez Vivo Energy Mauritius nous avons bien compris l’enjeu de cette préoccupation nationale, d’où notre ambition de financer des jardins potagers aquaponiques à travers le pays», affirme Matthias de Larminat, Managing Director de Vivo Energy Mauritius, lors de l’évènement qui s’est déroulé dans les locaux de Chrysalide, en présence de Stan Mittelman, PDG du Groupe Vivo Energy, et d’Eric Gosse, l’Executive Vice President Business Development, Support and Indian Ocean Islands. Et d’ajouter que « nous avons souhaité aller plus loin en portant l’idée qu’il est possible de produire avec – et non contre – la nature, une alimentation de qualité, garante d’une bonne santé ».
Les récoltes du jardin, principalement des légumes vertes et aromates biologiques ainsi que poissons d’eau douce, serviront à complémenter et équilibrer davantage les menus de la cantine. Ce projet se greffera aussi à la thérapie mise en place pour contribuer au programme de réinsertion des pensionnaires. « Le programme de Chrysalide passe par l’éducation et le développement des compétences. Le projet d’aquaponie viendra à coup sûr rehausser cet aspect du développent et ouvrira des possibilités d’emploi et d’entreprenariat pour une meilleure réinsertion des femmes », explique Georgette Talary, directrice de l’établissement.