Le 15 février dernier, l’Agence Française de Développement (AFD) et l’État mauricien ont signé deux conventions de financement, de 1 million et 1,1 million d’euros, en faveur de la résilience climatique de Maurice.
En photo (AFD) : C’est l’ambassadrice de France à Maurice Florence Causse-Tissier et le directeur de l’AFD André Pouilles-Duplaix (assis à droite) qui ont représenté l’État français lors de la cérémonie de signature. L’État mauricien était représenté par le Ministre de l’Économie, Renganaden Padayachy.
En juillet 2020, une convention de financement de la France (à travers l’AFD) au bénéfice de l’État mauricien, pour un montant de 300 millions d’euros, avait été signée. À ce prêt, est attaché un ensemble d’assistances techniques, financées par différentes subventions pour un total de plus de quatre millions d’euros. Ces quatre millions d’euros serviront à renforcer les compétences et expertises mauriciennes dans quatre domaines : la santé, la protection sociale, les finances publiques, et dernièrement la lutte contre le changement climatique et la gestion des risques de catastrophes naturelles. Les deux conventions de financement nouvellement signées sont à l’intention de ce dernier domaine.
Dans le cadre du One Planet Summit
La première subvention, à travers Facilité 2050 (www.afd.fr/fr/facilite-2050), est de 1,1 million d’euros. Créée en 2018 dans le cadre des engagements français pris lors du One Planet Summit à Paris, Facilité 2050 a pour objectif d’« accompagner les pays partenaires de l’AFD » à « formuler et communiquer des stratégies à long terme de développement à faible émission de gaz à effet de serre » à l’horizon de 2050.
L’autre subvention apportée par l’AFD à Maurice, d’un montant d’un million d’euros est appelée FEXTE « Etude du littoral ». Le FEXTE « Etude du littoral » sera mis en œuvre à travers un partenariat entre le Ministère de l’Environnement, de la Gestion des Déchets Solides et du Changement Climatique et le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM ; le Service géologique national de France). Des études sur l’ensemble des littoraux des îles de Maurice et de Rodrigues seront ainsi réalisées avec le concours de différents ministères et institutions durant 24 mois.