Jusqu’où en sommes-nous dans la catastrophe écologique en cours ?
C‘est le sous-titre de cet article qui vient d’être publié par le Centre Charles Telfair*, écrit par Nitin Rughoonauth (Maître de conférences en physique théorique à l’Université de Maurice), sur l’utilisation des pesticides à Maurice.
Le conférencier esquisse un état des lieux qui donne à réfléchir : malgré les efforts déployés à travers la législation et les formations, Maurice figure en tête de liste des pays qui ont utilisé le plus de pesticides en 2018 (selon le dernier rapport de la FAO – l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture), avec 2795 kg de pesticides utilisés par km² de terres cultivées.
Plus grave, les dernières statistiques de 2020 donnent un chiffre record de 3418 kg/km², soit une augmentation de 22,3% au cours des 3 dernières années…
Les effets sur la santé et sur les écosystèmes naturels sont dévastateurs, mais le rapport souligne qu’en outre, cette surutilisation de pesticides chimiques finit par aboutir à une baisse de la fertilité des sols, soit l’inverse des effets recherchés !
Catastrophe écologique majeure
Compte tenu de la rareté des recherches sur l’impact de la surutilisation continue des pesticides sur l’environnement et la santé des personnes sur l’île, il est urgent de sensibiliser aux implications possibles de cette question afin de trouver des moyens d’éviter une catastrophe écologique majeure. Dans cet article, Nitin Rughoonauth s’enquiert de l’impact environnemental et sanitaire de la surutilisation des pesticides à Maurice et propose quelques pistes de solution.
A lire en intégralité sur : https://charlestelfaircentre-com
Source Regeneration Mauritius
Photo by Arjun MJ on Unsplash
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