Les négociateurs en chef : Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères et Jutta Urpilainen, commissaire européenne aux partenariats internationaux.
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Ce jeudi 15 avril, les négociateurs en chef : Jutta Urpilainen, commissaire européenne aux partenariats internationaux, et Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères (photo), ont paraphé le nouvel accord de partenariat entre l’Union européenne (UE) et les membres de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP, anciennement groupe des États ACP).
Cette signature marque la conclusion officielle des négociations de l’accord post-Cotonou, qui fixe le cadre de coopération politique, économique et sectorielle pour les 20 prochaines années.
Même s’il ne s’agit que d’un cadre global (les propositions précises devant encore approuvées par le Conseil de l’UE, puis ratifiées par l’OEACP), certaines grandes lignes ont été annoncées.
Pour notre région (Afrique), il faut noter :
« une attention particulière à l’amélioration du capital humain et des compétences, au climat d’investissement, à la propriété intellectuelle, à l’économie bleue, aux industries extractives et à la transformation des ressources minières;
Le développement humain et social, mettant désormais davantage l’accent sur la lutte contre les inégalités et sur la cohésion sociale, et soulignant la nécessité de garantir un travail décent. La poursuite de la promotion des droits des femmes et des enfants, des valeurs et des connaissances culturelles, ainsi que l’aide aux personnes handicapées, figurent également parmi les priorités.
amélioration de la gouvernance des océans ainsi que l’économie circulaire.
L’environnement, la gestion des ressources naturelles et le changement climatique, en mettant l’accent sur l’amélioration de la gestion des terres, le maintien et la restauration de la biodiversité et des écosystèmes, l’amélioration de la gouvernance des océans ainsi que l’économie circulaire.
La paix et la sécurité, qui constituent une question centrale pour garantir la réalisation d’autres priorités mutuelles. La coopération régionale et multilatérale est au coeur du partenariat dans ce domaine, avec des engagements pris pour ce qui est d’oeuvrer ensemble à la résolution pacifique des conflits et de lutter contre la criminalité organisée, le terrorisme, l’extrémisme violent et la menace croissante que représente la cybercriminalité;
Les droits de l’homme, la démocratie et la gouvernance, en particulier l’égalité entre les hommes et les femmes, l’état de droit, la justice et la gouvernance financière.
La migration et la mobilité constituent une question essentielle, revêtant davantage d’importance que par le passé. Notre approche équilibrée, globale et cohérente tient compte de la migration légale et de la mobilité, de la diaspora et des envois de fonds, mais aussi de la nécessité de lutter contre la migration irrégulière, le trafic de migrants et la traite des êtres humains conformément au droit international, y compris au droit international relatif aux droits de l’homme. »
Au niveau des financements, et contrairement à l’accord de Cotonou, le nouvel accord ne prévoit pas de fonds dédiés.
Le Communiqué précisant : « S’écartant du prisme du développement, tous les partenaires s’engagent à mobiliser des ressources financières et non financières pour atteindre les objectifs fixés dans l’accord. »
A suivre…